Dans tout processus de création, être détaché du résultat est une étape incontournable.
Ce qui s’apparente à un paradoxe dans une perspective polarisée, prend son sens, lorsque l’on admet qu’être attaché à son obtention induit que nous pourrions ne pas le recevoir, où sommes dans un excès : nous sommes menés par le bout du nez par notre égo, qui est obsédé par son nouveau jouet à venir, et tape du pied jusqu’à son obtention. Une fois chose faite, il ne peut l’apprécier qu’un court instant, avant d’invariablement courir vers un nouveau désir à assouvir.
Ce positionnement est celui de l’enfant gâté, ou encore de celui qui est incomplet, se sent vide car est déconnecté de sa source, le lien et rompu, et il cherche inconsciemment à se remplir afin de se sentir complet. Cette personne essaie de combler quelque chose qui a semblé lui manqué auparavant, il lui semble qu’il aura plus de confiance ainsi, sera plus, sera mieux, ou encore, est tourné vers le futur ou tout sera mieux un jour : où tout n’est pas assez aujourd’hui.
Un être pleinement connecté à l’existence, à son origine, ne peut que sentir la complétude et la fameuse gratitude de l’instant. Un instant où il sait que tous ses besoins sont pourvus à chaque instant, que cela est intégré dans ses paramètres, qu’il n’a qu’à se souvenir, savoir, et demander.
Se remémorer que tous les potentiels et futurs possibles existent déjà ici et maintenant et que vos lignes de vies n’attendent que de s’activer selon le paramètres de vos croyances et fréquences, des actions, pensées te paroles engagées, peut vous éviter bien des détours. Encore que, au sein du présent parfait, il n’y ait d’autres destination que le chemin. Alors, beau voyage à vous!
