Lors de mes jeunes années d’adolescente, j’étais véritablement passionnée par ce concept d’une vérité absolue.
Cela était une véritable quête pour moi : percer les mystères de notre création, de notre monde, avec pour idéal d’agir en corrélation avec cette vérité, et non pas conformément à un système préétabli, imparfait, relatif.
Puis le concept à fait son chemin, jusqu’à ce que j’en vienne à ma relation actuelle avec lui : il n’y aurait que des vérités relatives dans un monde régit par des lois universelles. Présenté autrement, et sous la lumière du positionnement quantique : nous avons tout tord et nous avons tous raison.
Je m’explique.
Par nos systèmes de croyances, nos conditionnements de l’enfance, par l’éductation parentale et scolaire, les figures masculines ou féminines, la culture de notre pays, l’héritage psycho-généalogique, la date de notre naissance, notre prénom même, les formatages ou vérité erronées apprises, le fait d’apprendre par coeur, et ne pas être incité à penser créativement par nous-même etc, nous forgeons nos perceptions. Elles-mêmes sont-elles une matrice, qui dresse notre réalité et notre relation à elle.
Comme avec un prestidigitateur, nous ne voyons que ce que nous sommes prêt à y voir. Nous pouvons même passer à côté du bonheur, si nous avons une propension à penser pour le pire, par exemple. Que cela soit par habitude, réconfortante, familière, connue (car l’inconnu nous effraie), pour ne pas être déçu, car nous pensons que le passé se répète inlassablement, que nous en sommes indigne : nous manquons d’estime de soi, de légitimité peut-être, de confiance.
Il en sera fait selon votre foi.
Oser choisir votre vérité, pour ne plus subir la réalité qui arrive comme une fatalité, et n’hésitez pas à vous positionner en co-bâtisseur d’une réalité choisie, de plus en plus satisfaisante.
