La responsabilité

Nous pourrions dire que depuis l’enfance, notre relation à la réalité connaît une distorsion.

Une falsification de génération en génération qui nous a dit que tout se passe à l’extérieur de nous-même, que nous sommes incomplet, devons être plus, devons désirer, obtenir, que les évènements nous dépassent, plus globalement que nous sommes séparés, impuissants et l’idée que nous puissions avoir un quelconque impact dessus ou même un vague lien, une sorte de bizarrerie sur laquelle on ne s’attarde ni ne considérons un instant.

Cela induit plusieurs résultante telle que la victimisation incessante ou le syndrome de Caliméro, c’est toujours la faute de quelqu’un mais surtout pas la nôtre.

Nous ne prenons pas nos responsabilités, nous dilapidons notre puissance tout autour de nous. Un peu comme cette métaphore biblique qui considère que nuire à notre prochain, c’est nous nuire à nous-même.

Nous sommes telles des étoiles autosuffisantes, de puissants créateurs qui puisons dans une source-mère-intarissable toutes les ressources pour bâtir une création à partir de notre centre.

Lorsque cette conscience naît et que nous sommes enclin à la laisser grandir ou reprendre sa vraie et naturelle ampleur, nous apprenons sans cesse à créer une réalité qui ressemble à nos standards et idéaux, sans compromission. Car le bonheur ne se trouve pas en-dehors de nous, mais jaillit de notre nature profonde. A chacun de prendre soin de ce lien, de sa flamme.

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