Lorsque le lien est rompu entre notre personnalité et notre âme, beaucoup de déséquilibres peuvent apparaître. Nous nous sentons vident, et nous avons envie de le combler par des addictions : troubles alimentaires, possessions, réussites, voyages, divertissements, comportements compulsifs ou obsessionnels…
Certains de nous peuvent penser que le bonheur, c’est toujours plus. Un métier avec plus de pouvoir ou de responsabilités, une plus grande maison, une meilleure paie, un compagnon ou une compagne plus jolie, plus intelligent, toujours plus…
Mon approche tend à être différente. Je considère que nous sommes nés de la perfection, complet, que beaucoup de choses restent à découvrir, et que tout est possible.
La joie sans objet ou joie primordiale en fait pour moi partie. C’est un trésor, un droit de naissance, cela fait partie de notre nature, et la « clé d’activation » est la connexion à notre âme, au grand tout, et surtout savoir s’ouvrir à cette force qui sait mieux et plus que nos personnalités ce qui est le meilleur pour nous, si toutefois on lui laisse nous l’offrir.
La joie sans objet est pour moi l’ultime liberté: c’est un état où on se sent en permanence à la maison, à sa place, faisant ce qui est juste et parfait, équilibré, présent, conscient, détaché du contexte ou de l’environnement: plus tributaire de la météo ou plus généralement de l’extérieur pour se le permettre.
Demanderez et vous recevrez.
Les gens se retournerons dans la rue face à autant de joie qui dénote, curieuse, le genre de joie qu’on assimilait sans doute à la folie, voir même aux simplets -je dirai plutôt cette part sur sage enfant en nous- et qui déconcerte ou interpelle toujours autant. ces fois-là, vos proches se demanderont : « mais qu’est-ce qui a changé? », « tu rayonnes », « quel est ton secret? ». A vous d’être créatif lorsque vous leur raconterez cet état naturel, cette simple reconnaissance infinie d’exister.
