Elle prend un visage différent pour chacun.
Et finalement, intraséquement, ne possède-t-elle pas une ou des caractéristiques communes, en mettant de côté la forme qu’elle prend pour chaque être?
Et si nous pouvions dire de cette vaste notion, qu’il s’agit d’être et d’incarner notre véritable soi, en tous temps de notre vie?
Ne s’agit-il pas encore une fois de la qualité de notre connexion au grand tout, qui veille sur chacun et s’assure que chacun puisse être lui-même sans que cela n’empiète sur la liberté d’autrui?
Je ne parle pas ici de laisser libre cours aux désirs ou fantasmes immatures et égoïstes qui peuvent habiter nos personnalités, ayant l’illusion d’être séparé des autres manifestations de la vie, et de n’avoir aucun impact ou aucune incidence dessus.
Je parle de la voie qui consiste à avoir l’intention d’entretenir la flamme au fond de nous, ce murmure, cette impression ou intuition, ce lien à la création, la voix de notre âme.
La liberté ne serait-elle encore pas, cette capacité à ressentir en tout temps une complétude, le lien avec le tout, une joie sans objet à chaque instant? en dépit des circonstances ou de nos situations en l’instant -car n’avons-nous pas le pouvoir de choisir en tous temps une autre voie? Une autre manifestation. Sur ce chemin, on parle de s’orienter vers ce qui nous fait ressentir une joie profonde, comme si cela était le jeu de piste ou la chasse au trésor organisée par notre âme, le créateur ou toute nomination vous étant la plus confortable.
